Houda Benyamina, caricature

J'ai vraiment espéré que la réalisatrice Houda Benyamina à qui a été remis la caméra d'or en clôture du festival de Cannes reçoive aussi un extincteur. Dans la gueule. Après qu'on lui ait vidé dans sa grande bouche pour éteindre la furieuse logorrhée qui en sortait. "T'as du clitho!" a-t-elle hurlé depuis la scène au directeur de la quinzaine des réalisateurs qui doit encore creuser un trou sous le palais pour se cacher. J'ignore ce que vaut son film. Mais sa réalisatrice, seule, est une caricature de fille de banlieue, pas éduquée du tout, portant des joggings gris vendu dans les magasins tout à deux euros. Je crains que son film lui ressemble. La place de cinéma coute certainement plus chère que l'ensemble de son vestiaire.

Je croyais qu'il y avait une tenu exigée pour entrer dans la salle. Mais le dimanche entre 19h et 20h, c'est happy hour, open bar. On accueille les patientes en fuite du service psychiatrique MDR (malade difficilement réhabilitable) du coin. Elle réclamait plus de femmes à la réalisation, à la sélection des films, partout. Que cette folle commence déjà par retourner dans l'asile d'où elle est sortie. Car elle ne prend plus ses cachets.

Elle était en roue libre. Il est possible qu'elle soit partie dans une bijouterie pour vendre sa caméra d'or. Tandis que j'écris ce texte, il me vient l'idée que cette tache incarnait l'exotisme social dans une soirée où la plupart des gens installés à l'orchestre pétaient de thunes. Oui, la conne divertissante! D'ailleurs le discours de Ken Loach sur l'ultra-libéralisme parait une rigolade, un sketch one man show jouée sur cette scène, dans la ville de Cannes, diffusé sur une chaine qui appartient à Bolloré, une des plus grosse fortune de France.

Cette année, le festival de Cannes a diverti le monde entier. On dit "il n'y a pas de comédies sélectionnées!" La comédie, c'est la sélection dans son ensemble. On réunit un jury de professionnels pour leur demander que choisir, parmi une sélection, le réalisateurs (trices), l'acteurs (trices) et le film le plus désespérant qui divertiront les ultra-riches (ou leur donneront bonne conscience) avant de retourner à leurs affaires qui les feront plus riches. Car n'oublions jamais cette phrase "Les riches sont faits pour être très riche et le pauvres très pauvres"