Les ailes du désirs inversées

Après avoir lu un article dans L'Express du 30juin 2010, "Malik: une vie aprés Fleury", j'ai pensé aux privations dont je ne souffrais pas. En clair j'ai réalisé que je suis une personne dont le libre-arbitre est absolu. Sans limite. Je cache derrière ce charabia philosophique la tentation inspiré de surmonter ma timidité.
J'ai eu envie de proposer à une beauté que nous nous retrouvions pour boire un café en tête à tête, ce week-end.

Au nom de tous les prisonniers, des malades et de pleins d'autres, les gens bien portant, comme moi, doivent agir selon leurs envies (en respectant les autres, bien entendu).

Moi, cette femme, elle m'occupe l'esprit depuis trois mois. C'est une collègue qui se prénomme Corinne. Les anges ne se prénomment pas tous Gabriel. J'ignore si elle serait heureuse à mes côtés. Car je ne peux me permettre ambition plus modeste si je veux accéder au coeur de l'Ange.

Nous évoluons dans deux mondes diamétralement différent comme dans le film de Wim Wender, "les ailes du désirs". Mais Marion est l'ange immortel. Je suis Damiel, le mortel, toujours pris de passion pour elle. Si elle acceptait de déchoir du Paradis par amour, je lui devrais tant.

En regardant l'ensemble des couples autour de soi, cela parait....Impossible. Non, il me semble impossible qu'un ange s'abaisse tant pour moi. Ce serait une chute traumatisante au point qu'elle deviendrait tétraplégique, prisonnière d'un corps, sans contrôle sur sa destinée.

J'en mourrai de peine!